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changement climatique et eczéma

Variations de températures en hiver : comment faire quand on a de l’eczéma ?

Les variations de températures ont-elles un impact sur notre eczéma ? On en parle !

La dermatite atopique est une maladie inflammatoire chronique de la peau. En hiver, plusieurs éléments peuvent déclencher des crises d’eczéma. En effet, les changements de température entre l’intérieur et l’extérieur nous poussent à adapter nos comportements. De même, l’air froid extérieur agit différemment sur une peau atopique.

Alors, quels sont précisément les risques de ces variations de température sur une peau atopique ? Quels conseils suivre pour passer un hiver en toute sérénité ? Hydratation, vêtements, taux d’humidité des pièces ou adoption de nouveaux réflexes, voici nos réponses.

L’hiver, la température extérieure et la dermatite atopique

Quand on souffre de dermatite atopique, l’hiver n’est pas qu’un joli paysage enneigé. Du froid ressenti au choix des vêtements, sans oublier l’hydratation de l’ensemble du corps, voici nos explications et conseils.

Les températures basses et le froid qui assèchent la peau

En hiver, dans n’importe quelle région de France, on observe une baisse significative des températures. Aux grosses chaleurs de l’été succèdent des températures négatives. Cette période hivernale est également synonyme : 

  • de gelées ;
  • de vent froid et sec ;
  • de neige. 

Or, ces changements de température impactent directement l’organisme et la peau. Ainsi, en hiver, les peaux sont plus sèches. Les personnes souffrant de dermatite atopique sont davantage exposées que les autres, car leur barrière cutanée est altérée. Les peaux atopiques réagissent davantage aux variations de température. 

Tout au long de l’année, mais plus que jamais en hiver, les personnes qui souffrent d’eczéma doivent veiller à bien hydrater leur peau plusieurs fois par jour. L’hydratation de la peau passe par : 

  • l’utilisation de produits adaptés, comme des baumes hydratants conçus pour les peaux atopiques ;
  • le fait de boire suffisamment d’eau.

De plus, il faut noter qu’en hiver, le taux d’ensoleillement diminue. Une carence en vitamine D peut causer une dépression saisonnière. L’état dépressif et le stress peuvent déclencher des crises d’eczéma. En hiver, il est donc important de poursuivre et d’augmenter son activité physique, mais aussi de pratiquer des exercices de relaxation et de prendre de la vitamine D, en demandant conseil à son médecin.

Le froid extérieur pousse à choisir des vêtements chauds

Les températures basses et négatives ne sont pas les seules conséquences du froid sur la peau. En effet, quand il fait plus froid, on a tendance à s’habiller davantage. Le choix des vêtements est un autre élément important pour la dermatite atopique.

Certaines matières peuvent être irritantes, comme la laine. Si de très jolis pulls en laine sont disponibles en magasin, en cas d’eczéma atopique, il est préférable d’opter pour des vêtements en coton.

La peau exposée de différentes manières au froid extérieur

Toutes les zones du corps ne sont pas exposées de la même manière au froid de l’hiver. Certaines zones situées sous les vêtements sont davantage protégées, à condition de supprimer les risques de transpiration.

D’autres zones subissent plus facilement les assauts de l’hiver, comme : 

  • le visage ;
  • les mains.

Alors, avant de sortir, il ne faut pas hésiter à hydrater son visage et ses mains afin de leur offrir une couche protectrice supplémentaire.

L’air intérieur en hiver et l’eczéma

On se sentirait presque protégé du froid et à l’abri des gelées hivernales dans sa maison chauffée. Pourtant, il faut savoir que, même en hiver, l’air intérieur peut provoquer des crises d’eczéma.

Les risques liés au chauffage quand on souffre d’eczéma atopique

Le chauffage est indispensable pour faire face à la chute parfois brutale des températures. Au gaz, électrique ou au bois, il existe plusieurs types de chauffage. Mais tous ces chauffages ont un point commun : ils assèchent l’air.

En hiver, l’air intérieur devient plus sec du fait de la mise en route du chauffage. Or, comme nous l’avons vu pour l’extérieur, l’air sec assèche davantage la peau. À l’intérieur aussi, l’air sec a des conséquences réelles sur la peau. 

Pour faire face à cela, avant toute chose, il est important de surveiller le niveau d’humidité de ses différentes pièces. En règle générale, le taux d’humidité idéal d’un logement se situe entre 40 et 60 %.

Pour faire augmenter le taux d’humidité d’une pièce et donc lutter contre l’assèchement de l’air, il existe différents produits, dont : 

  • l’humidificateur d’air électrique ;
  • le saturateur à suspendre au radiateur.

Enfin, même en hiver, il faut faire en sorte d’aérer régulièrement son logement.

Le changement de température entre dehors et dedans

Le passage de dehors à dedans peut provoquer une réaction immédiate : la transpiration. Sachant que la transpiration peut déclencher des crises d’eczéma, il faut : 

  • veiller à ne pas superposer trop de couches de vêtements ;
  • retirer certains vêtements quand on rentre dans un endroit chauffé.

De cette manière, on limite la transpiration et l’apparition de la sueur.

En résumé, en hiver, les changements de température observés à l’intérieur et à l’extérieur peuvent avoir des conséquences directes sur la peau. Les personnes atteintes de dermatite atopique doivent hydrater davantage leur peau et adopter les bons réflexes pour limiter la survenue des crises d’eczéma.