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Eczéma et amour de soi

Lorsque l’on souffre d’eczéma, l’amour de soi en prend un coup ! Nous avons demandé les conseils de Laure Nuiaouet, coach et fondatrice de YOU C, pour aller de l’avant.

Si vous décidiez de vous aimer, tel(le) que vous êtes, à quoi ressemblerait votre monde alors?
Nous sommes tous porteurs d’injonctions issues de notre environnement, de notre éducation, de nos pairs. N’avez vous jamais entendu ces phrases : « Tu devrais faire comme… », « Que vont penser les autres si … ? », « Si tu m’aimes, fais moi plaisir », etc. La conséquence directe est que nous développons alors la croyance que notre existence dépend des autres, ce qui engendre souvent des peurs (peur du jugement, de mal faire, de ne pas être à la hauteur, de ne pas être aimé, etc.). En tout état de cause, nous avons le choix de vivre et d’entretenir un cercle vicieux qui nous enferme et nous oblige à agir en fonction des autres, ou bien de se créer un cercle vertueux au bénéfice de notre épanouissement personnel et professionnel.


Comment pourrions-nous prétendre aimer véritablement notre prochain si l’on ne s’aime pas soi-même ?

L’amour de soi, c’est apprécier chaque jour le miracle de sa propre existence. Ce n’est pas facile de manquer de confiance, alors autant travailler pour développer ce qui nous permet de mieux vivre au lieu de nourrir ce qui nous fait mal. C’est un travail de tous les jours. Si je m’aime, je peux commencer à aimer les autres, car on ne partage que ce que l’on a. L’amour ne fait pas mal. C’est le manque d’amour qui génère de la souffrance. Tout part de vous et l’amour est comme une lumière intérieure qui nous permet de nous sentir bien, tels que nous sommes. Cette clef modifie alors notre relation aux autres ainsi que notre perception de la vie.

Passer de la peur à l’amour de soi suppose de bien se connaître : quels sont mes valeurs, mes croyances, mes besoins, mes limites? Comment puis-je transformer et exploiter ma différence à être en une force pour construire mon avenir et réaliser mes rêves?… Tout part de l’intérieur, de l’invisible et prend ensuite la forme dans le visible. La connaissance de soi est une composante fondamentale à l’estime de soi, issue de l’amour, de la confiance et de l’image de soi. Cet apprentissage développe notre capacité à accueillir et recevoir ce que la vie a à nous offrir. Vivre avec plus de conscience nous permet de mieux entendre et comprendre les messages du corps et de l’esprit. Ainsi, nous développons en nous cette capacité de discernement indispensable à notre bien-être. Chacun dispose de son propre mode d’emploi et il vous appartient d’en prendre connaissance pour une meilleure utilisation. La recherche de cet équilibre devrait être le travail le plus important de nos vies.


Alors vous êtes-vous déjà questionné sur comment vous aimeriez être aimé ? A ce jour, quel amour vous donnez-vous quotidiennement?

Vous êtes unique et en partie responsable de votre vie. Plus votre regard sur votre état d’être sera positif, plus vous serez en mesure de vous réaliser, de vous épanouir en société, quelles que soient les obstacles à franchir. Il ne s’agit donc pas d’attendre d’être parfait (qu’est-ce que la perfection?) pour s’aimer soi-même. L’amour véritable est un sentiment inconditionnel.

 

Vous avez le pouvoir de changer les choses, en étiez vous conscient ?

Si vous en manquez, rassurez-vous, l’amour n’attend que vous. Au gré de vos expériences, échanges, lectures, ou en bénéficiant d’un accompagnement professionnel, lancez vous dans cette quête du cœur de l’être. Aussi, il vous appartient d’écouter ce que votre corps vous transmet comme message. Il est un précieux allié pour s’ouvrir à la vie et décider de porter votre être sur son chemin de vie. Chaque jour, vous avez le choix de vous aimer un peu, beaucoup, passionnément et de vous nourrir de cet essentiel. Ce n’est en aucun cas de la vanité ou de la suffisance. S’aimer pour ce que nous sommes ne veut pas dire que l’on est supérieur à l’autre. Aimer c’est prendre soin… de soi autant que des
autres et de son environnement (…).

Un article à retrouver en intégralité dans l’Eczéma Magazine n°12.